Le titre d’Administrateur d’Infrastructures Sécurisées valide les compétences acquises au cours de la 3ème année du Bachelor Cybersécurité. C’est le deuxième étage de la fusée qui lance ton immersion professionnelle en alternant les cours au campus IMIE Paris et la pratique professionnelle dans ton entreprise. Au terme du Bachelor Cybersécurité, tu peux revendiquer le titre de Responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) !
Le métier d’Administrateur d’Infrastructures Sécurisées : Responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI)
L’Administrateur d’Infrastructures Sécurisées qu’on appelle souvent RSSI est le chevalier blanc de l’informatique, garant de la sécurité des données et des systèmes d’une entreprise. Ton rôle est crucial pour protéger les organisations contre les cyberattaques et les incidents informatiques. Si tu es passionné par l’informatique et que tu veux un métier qui bouge, l’Administrateur d’infrastructures sécurisées est fait pour toi !
La formation d’Administrateur d’Infrastructures Sécurisées : 2ème étape du Bachelor Cybersécurité
La formation d’Administrateur d’Infrastructures Sécurisées te prépare à garantir la sécurité, la confidentialité et l’intégrité des systèmes d’information d’une organisation. Tu élabores la politique de sécurité en intégrant les risques et la conformité aux réglementations en vigueur. Tu supervises la surveillance et la détection des incidents.
Accessible à toutes et tous titulaires d’un Bac+2 informatique orienté développement (BTS SISR, TSSR) ou justifiant d’un expérience informatique significative dans le domaine visé.
Aptitude
Tu t’intéresses à la sécurité informatique et aux environnements virtualisés
Tu as un sens relationnel, une bonne communication et une grande ouverture d’esprit
Tu fais preuve de curiosité, d’analyse et de logique
Tu es passionné par les nouvelles technologies et l’innovation
Délai d’accès
Une session par an courant octobre. Les inscriptions sont ouvertes en continu neuf mois avant la formation.
Tu peux intégrer la formation au plus tard un mois après le démarrage des cours. Dans ce cas, IMIE Paris n’organise pas de rattrapage des heures de formation non suivies. Néanmoins, notre équipe pédagogique peut te proposer un plan de rattrapage individualisé.
Conditions d’accès
L’admission à IMIE Paris se déroule après entretien de motivation et des tests de compétences transverses (anglais et culture générale informatique).
Notre service des admissions prendra contact avec toi dans un délais de 48 heures ouvrées suivant ta demande d’inscription issue du formulaire de contact en ligne.
Pour un traitement plus rapide, tu peux nous contacter par téléphone (01.84.78.22.17) et échanger directement avec notre équipe sourcing qui te proposera un entretien physique au sein du campus les jours suivants.
Accessibilité RQTH
Formation ouverte aux personnes en situation de handicap sauf contre-indication médicale et sous réserve de validation de la commission handicap IMIE Paris.
La commission handicap IMIE Paris, composée du directeur de l’école, de la directrice pédagogue et référente handicap, étudie les modalités d’adaptation du cadre pédagogique pour ton intégration en fonction de ton handicap.
La durée de la formation est de 500 heures réparties sur 12 mois.
Les épreuves de certification sont généralement organisées septembre (N+1).
Ton parcours de formation est optimisé pour te permettre la poursuite du cursus en MastèreCybersécurité dès le mois d’octobre en alternance.
Rythme
La formation est alternée pendant 12 mois sur un rythme moyen d’une semaine au campus et trois semaines en entreprise.
Les cours sont dispensés du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures, soit 35 heures hebdomadaire.
Méthodes mobilisées
IMIE Paris s’inscrit dans une politique de qualité pédagogique qui repose sur l’interactivité, l’émulation, l’échange, la manipulation du matériel et la dynamique de groupe. Nous avons la conviction que pour les matières enseignées au sein d’IMIE Paris, la formation dispensée en présentiel est la méthode la plus efficace.
Les cours sont dispensés exclusivement en présentiel, le recours au distanciel répond à des situations exceptionnelles ne permettant pas de maintenir les cours sur le campus.
Articulation entre apports théoriques est mise en situation pratique
Objectifs et compétences
Maîtriser les technologies de sécurité : connaissance approfondie des technologies de sécurité telles liées aux pare-feu, aux systèmes de détection d’intrusions, à la gestion des identités et des accès, au cryptage…
Être capable d’administrer les systèmes et réseaux : Windows, Linux et des réseaux est nécessaire.
Connaître la programmation et scripting : compétences en programmation et scripting (Python, PowerShell) pour automatiser les tâches et créer des outils personnalisés de sécurité.
Savoir résoudre les problèmes : capacité à analyser les problèmes de sécurité, à identifier les vulnérabilités et à mettre en œuvre des solutions efficaces.
Savoir communiquer : être capable de communiquer efficacement avec les membres de son équipe, les autres départements de l’organisation et les fournisseurs de services de sécurité.
Détails du programme
1. Administrer et sécuriser les composants constituant l’infrastructure
Administrer et sécuriser le réseau d’entreprise.
Administrer et sécuriser un environnement système hétérogène.
Administrer et sécuriser une infrastructure de serveurs virtualisées.
Appliquer les bonnes pratiques et participer à la qualité de service.
2. Intégrer, administrer et sécuriser une infrastructure distribuée
Créer des scripts d’automatisation.
Intégrer et gérer les différents environnements de travail des utilisateurs.
Administrer les services dans une infrastructure distribuée.
3. Faire évoluer et optimiser l’infrastructure et son niveau de sécurité
Superviser, mesurer les performances et la disponibilité de l’infrastructure et en présenter les résultats.
Proposer une solution informatique répondant à des besoins nouveaux.
Mesurer et analyser le niveau de sécurité de l’infrastructure.
Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique de sécurité.
Parcours suivi en alternance : la formation est financée par l’entreprise d’accueil via son OPCO (opérateur de compétences). Aucun frais n’est à la charge de l’apprenant.
Le rôle d’un administrateur d’infrastructures sécurisées
Le travail de l’administrateur d’infrastructures sécurisées
Il propose et met en œuvre des solutions permettant de faire évoluer les infrastructures et contribue à la gestion des risques et à la politique de sécurité de l’entreprise.
Il installe, sécurise et met en exploitation les composants de l’infrastructure (serveurs, réseaux, hyperviseurs). Il en supervise le fonctionnement et en assure le support, dans le respect des bonnes pratiques méthodologiques.
Il met en œuvre et administre les moyens techniques permettant aux utilisateurs d’accéder aux données et aux applications pouvant être hébergées sur différentes infrastructures (internes, externalisés, clouds privés ou publics), en assurant la sécurité des accès et la protection des données.
Il intègre les besoins liés à la mobilité dans la gestion de l’environnement de travail des utilisateurs. L’administrateur d’infrastructures sécurisées applique la politique de sécurité de l’entreprise et contribue à son renforcement par l’étude et la mise en œuvre de solutions techniques et également par des actions de sensibilisation et de diffusion de bonnes pratiques.
Il exerce ses missions dans le respect des méthodes, des normes et standards du marché, des règles de sécurité, et des contrats de service. Ces missions s’exercent avec les contraintes des différents environnements (développement, test, recette, production).
L’administrateur d’infrastructures sécurisées peut être amené à travailler les jours non ouvrés, avec des possibilités d’astreintes.
Avec qui est-il en lien ?
Il est l’interlocuteur des clients (internes ou externes), des responsables métier et des décideurs (maîtrise d’ouvrage), ainsi que des partenaires externes, prestataires et fournisseurs.
Ce que maîtrise l’administrateur d’infrastructures sécurisées
L’utilisation de l’anglais est nécessaire pour comprendre des documents techniques, utiliser les outils et logiciels ainsi que pour échanger avec des correspondants étrangers.
Afin d’être opérationnel dans l’emploi, et par rapport au cadre européen commun de référence pour les langues, le minimum requis est le niveau B1 en compréhension de l’écrit,en compréhension de l’oral, en expression écrite et A2 en expression orale.
– Dans le cadre d’un parcours continu de formation :
À la fin de ton parcours, un jury composé de professionnels t’évalue sur la base des éléments suivants :
une mise en situation professionnelle ou une présentation d’un projet réalisé en amont de la session, complétée par un entretien technique, un questionnaire professionnel
les résultats de tes évaluations passées en cours de formation
ton dossier professionnel dans lequel tu as consigné les preuves de ta pratique professionnelle
ton un entretien final avec le jury
– Dans le cadre d’une demande VAE :
Le candidat constitue un dossier de demande de validation des acquis de son expérience professionnelle justifiant, en tant que salarié ou bénévole, d’une expérience professionnelle d’un an en rapport avec le titre visé. Il reçoit, de l’unité départementale de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), une notification de recevabilité lui permettant de s’inscrire à une session titre. Lors de cette session, le candidat est évalué par un jury de professionnels, sur la base des éléments suivants :
une mise en situation professionnelle ou une présentation d’un projet réalisé en amont de la session, complétée par un entretien technique, un questionnaire professionnel, un questionnement à partir de production(s) si prévus au RC ;
un dossier professionnel dans lequel le candidat a consigné les preuves de sa pratique professionnelle, complété d’annexes si prévues au RC ;
un entretien final avec le jury.
Pour ces deux catégories de candidats (§ 1 et 2 ci-dessus), le jury, au vu des éléments spécifiques à chaque parcours, décide ou non de l’attribution du titre. En cas de non obtention du titre, le jury peut attribuer un ou plusieurs certificat(s) de compétences professionnelles (CCP) composant le titre. Le candidat peut se présenter aux CCP manquants dans la limite de la durée de validité du titre. Afin d’attribuer le titre, un entretien final se déroule en fin de session du dernier CCP, et au vu du livret de certification. En cas de révision du titre, l’arrêté de spécialité fixe les correspondances entre les CCP de l’ancien titre et ceux du titre révisé. Le candidat se présente aux CCP manquants du nouveau titre.
En cas de clôture du titre, le candidat ayant antérieurement obtenu des CCP dispose d’un an à compter de la date de la fin de validité du titre pour obtenir le titre initialement visé.